Petites bêtes

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J’aime les petites bêtes dans toutes leurs diversités. Particulièrement les araignées qui pourtant ont mauvaise réputation.

 

J’en ai une au plafond. Elle m’est apparue un beau jour et m’a mis la puce à l’oreille sur le fait que ma demoiselle n’était pas très fidèle. Je ne l’ai pas tout de suite adoptée, elle ne m’a pas immédiatement apprivoisé. Peu à peu nous avons cohabité. Quand je baillais aux mouches, elle s’en nourrissait. Petit à petit nous avons prospéré.

 

 

Aujourd’hui nous sommes inséparables. Elle ne me cherche jamais de poux dans la tête. Elle tend sa toile amoureusement entre mes pensées. Et si je m’égare, elle me permet de retrouver un fil conducteur.

 

 

Parfois le soir, quand j’ai le cafard ou le bourdon, elle me susurre des chants de cigales qui font briller des lucioles sur ma nuit. Quand après un patient travail de fourmis me vient la fatigue de l’ennui, quand je cherche un repos bien mérité, elle me tricote des songes.

 

 

Quand au soleil, ensemble nous grillons, elle me prépare des boissons de libellules et de papillons. Ivre de ses nectars, affolé par sa taille de guêpe, je m’enflamme et me consume comme un éphémère.

 

 

Mais si par hasard je rencontre un bousier malotru qui me met les abeilles alors j’entre dans une rage folle et attaque comme un frelon. Comme par malheur les gendarmes sont avertis et me pincent les oreilles. Me voilà en prison. Passant devant un juge coccinelle qui me mettra les points sur les i, ma peine, il me faudra purger.

 

 

Toujours fidèle, elle me tiendra compagnie avec les charançons, les cancrelats et autres punaises de salons.

 

 

Quand je sortirai de mon cachot, après un régime de pain sec, je me préparerai une assiette de mille pâtes avec des lardons puis nous irons boire une menthe et manger une religieuse dans le plus beau salon de thé de la région.

 

 

 

Moralité :

 

Ainsi va la vie, les malheurs s’abattent sur nous comme des criquets et nous sommes assez bêtes pour ne pas savoir profiter de l’instant présent avant que les asticots fassent un festin de nous.

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Feuilles

La première feuille qui m’est venue à l’esprit, c’est la feuille blanche, celle que l’on classe toute fraîche, avec sa bonne odeur de papier neuf à la rentrée dans de beaux classeurs. Cette feuille sympathique qui se couvrait avec indulgence de notre écriture brouillonne ou de nos gribouillages. Cachée en embuscade derrière cette première feuille se cache sournoise la même feuille blanche prête à la torture, la terreur des cancres et des discoureurs de tout poil, celle que l’on froisse rageusement par vengeance et dépit et qui nous nargue du fond de son néant virginal.

 

 

Du papier à l’arbre il n’y a qu’un petit pas cellulosé et un peu de chimie. De l’arbre à la feuille quelques branches et un peu de sève. La feuille est le symbole par excellence de l’automne. La belle prend alors de magnifiques teintes et flamboie une dernière fois pour le plaisir de nos yeux avant de s’envoler sous la bourrasque pour finir détrempée sur le sol hivernal. Mais sa mort n’est qu’une étape, les éléments chimiques accumulés intentionnellement par l’arbre dans la structure de ses feuilles vont lentement se dissoudre dans la terre. Le printemps venu ils iront nourrir leur géniteur et produire de belles feuilles vertes de bonheur.

 

 

Métaphoriquement nous pourrions nous identifier à ces feuilles. Vierge à notre naissance nous la remplissons peu à peu du brouillon de notre vie et à l’automne de notre existence pour les plus chanceux, nous prenons aussi de belles couleurs. Les couleurs du bonheur et de la sagesse, de l’apaisement et de la maturité, de la satisfaction d’avoir accompli de grandes choses pour les ambitieux, de petites pour les humbles. Notre mort enrichira-t-elle le terreau humain et fera-t-elle fleurir de nouvelles feuilles sur l’arbre de l’humanité ? Que dispersons nous de nous dans le monde pour en enrichir le devenir ?

 

 

Chaque existence peut aussi se concevoir comme les feuilles d’un grand livre qui raconte une vaste histoire. Personne ne peut la lire entièrement, nous n’en voyons que des bribes et sommes aveugle à notre propre rôle, à notre propre apport. Nos existences, aussi insignifiantes et vaines soient-elles, tissent une vasque fresque. Par moments dans notre histoire (unique ou universelle) nous avons la chance d’entrevoir une partie du voile, dans d’autres les ténèbres nous entourent et telle une Pénélope nous défaisons dans cette nuit la toile tissée avec patience au fil de nos jours.

 

 

Les grincheux, les sceptiques, les pessimistes et les intégristes du matérialisme vont me rétorquer que tout cela n’est qu’une élucubration de mon esprit, une simple mystique destinée à me faire supporter une existence vide de sens et qui a bien y réfléchir n’a d’autre but que la survie d’une espèce capable de s’autodétruire avec bonheur et inventivité. Les croyants vont me condamner à l’anathème car j’oublie dieu et son vaste dessein.

 

 

Je vais renvoyer les premiers à leurs feuilles d’impôts qui arrivent en général au retour de vacances et qui leurs donneront un prétexte de plus pour maugréer, je leurs conseille aussi de se fournir en feuilles de plomb très utiles pour se protéger des radiations qui vont sans doute encore prospérer longtemps dans notre beau pays. Les autres pourront se plonger dans les feuilles de leurs missels ou tout autre mode d’emploi religieux, feuille de route des conscience et du comportement pré mâché.

 

 

Après ces envolées lyriques et philosophiques revenons sur terre avec les feuilles de salades et de choux, les premières huilées à souhait, les secondes bien farcies, passons rapidement sur les feuilles de vignes indispensables cache-sexes des toiles de maîtres et excellent plat grec. Et bien sûr finissons avec l’excellent mille-feuilles, plaisir des gourmand(e)s.

 

 

Et juste pour le plaisir cette petite poésie

 

 

 

A l’enterrement d’une feuille morte

Deux escargots s’en vont

Ils ont la coquille noire

Du crêpe autour des cornes

Ils s’en vont dans le soir

Un très beau soir d’automne

Hélas quand ils arrivent

C’est déjà le printemps

Les feuilles qui étaient mortes

Sont toutes réssucitées

Et les deux escargots

Sont très désappointés

Mais voila le soleil

Le soleil qui leur dit

Prenez prenez la peine

La peine de vous asseoir

Prenez un verre de bière

Si le coeur vous en dit

Prenez si ça vous plaît

L’autocar pour Paris

Il partira ce soir

Vous verrez du pays

Mais ne prenez pas le deuil

C’est moi qui vous le dit

Ça noircit le blanc de l’oeil

Et puis ça enlaidit

Les histoires de cercueils

C’est triste et pas joli

Reprenez vous couleurs

Les couleurs de la vie

Alors toutes les bêtes

Les arbres et les plantes

Se mettent a chanter

A chanter a tue-tête

La vrai chanson vivante

La chanson de l’été

Et tout le monde de boire

Tout le monde de trinquer

C’est un très joli soir

Un joli soir d’été

Et les deux escargots

S’en retournent chez eux

Ils s’en vont très émus

Ils s’en vont très heureux

Comme ils ont beaucoup bu

Ils titubent un petit peu

Mais la haut dans le ciel

La lune veille sur eux.

 

 

 

 

Jacques Prévert

Oubli

Le temps passe vite et plus on vieillit plus le phénomène semble s’accélérer, ce qui n’est pas rassurant en soit. L’été va bientôt se terminer et si l’on est un tantinet pessimiste, on va se dire que c’est un de moins à vivre sur cette belle planète. Mais ma volonté n’est pas de mettre le bourdon aux lecteurs qui tomberont par hasard sur cette page parce que Google les aura mal orientés après une recherche sur « n’importe quoi ». Pour ceux qui viennent consciemment et en connaissance de cause sur ce blog leur cas est déjà tellement désespéré qu’une petite phrase ne peut pas vraiment jouer sur leur état général.

 

 

 

Je m’interrogeais donc il y a peu sur ce qui avait été marquant dans ces deux mois de retraite loin des hordes de fans qui me harcèlent, loin de ces journalistes assoiffés de scoop et prêts à tout pour publier une photo du président de l’APN (*) dans le plus simple appareil. Mais j’avais beau m’interroger, cette interrogation restait suspendue en fin de la ligne sans que nul mot ne me vienne à l’esprit.

 

 

Ma mémoire est certes défaillante mais je ne suis pas encore classifié Alzheimer (enfin je l’espère car j’ai égaré mon dossier médical) même si cela ne reste qu’une question de temps. Ma femme qui est très organisée me rappelle mes rendez vous, la date de naissance de mes enfants, le prénom de ma belle mère et toutes ces choses indispensables qui font que vous pouvez partir tranquille au travail sans vous tromper ni de destination quand vous prenez le train, ni d’entreprise quand vous vous asseyez à votre bureau pour consulter vos mails ou les cours de vos actions sur internet.

 

 

La plupart de nos faits et gestes étant heureusement dictés par la force de l’habitude, la mémoire n’est pas absolument indispensable pour paraître « normal » en société. Pour ceux qui comme moi sont déficient du bulbe, vous pouvez tester la méthode suivante :

 

Allumez votre radio, quinze à vingt minutes, notez un ou deux des sujets de l’actualité dans le creux de votre main et replacez les dans la conversation quand vous le pouvez. Vous pourrez ainsi faire illusion pendant pas mal de temps voir pendant toute une vie de dur labeur.

 

La plupart de nos travaux et activités sont si répétitifs que là encore nulle mémoire profonde nécessaire, un automatisme pavlovien suffit dans la plupart des cas , dans les autres un mimétisme de caméléon est grandement recommandé. Dites la même chose que votre supérieur hiérarchique ou toute autre personne qui semble à vos yeux être un exemple à suivre. Suivez ses faits et gestes et immiter le, vous verrez l’illusion sera parfaite.

 

 

Cette méthode est d’ailleurs assez généralisée pour que l’on puisse l’instaurer en règle de vie, l’actualité de chaque seconde assez vaste pour que le tweet de la seconde présente tue le tweet de la seconde passée. Se profile alors un monde parfait Orwellien ou le passé n’existera plus ou notre éternel présent soumis à un flux permanent d’informations ne nous laissera plus l’espace d’une introspection temporelle. La mémoire sera alors un de ces oripeaux du passé tout juste bon à occuper une caste de chercheurs que l’on appelle historiens. Un certain Churchill a écrit « un peuple qui oubli son passé est condamné à le revivre », si l’on s’en réfère aux odeurs nauséabondes qui s’échappent parfois de notre classe politique et du peu d’intérêt d’une partie de la population pour les faits historiques, l’avenir peut paraître sombre.

 

 

Pour en revenir à mon sujet premier, je n’ai malheureusement pas trouvé la citation suivante dans aucun livre, ni même dans WIKIPEDIA, je vais donc me l’approprier :

 

-« un salarié qui oublie ses vacances est condamné à les revivre ».

e vais en parler à mon employeur qui me précisera si je peux bénéficier d’un nouveau congé annuel pour me rafraîchir la mémoire.

 

PS : Ah oui, je voulais vous dire, faites un petit détour par le monde diplomatique du mois d’août, vous y trouverez un article de Luis Sepulveda sur l’Espagne, il décortique avec simplicité et lucidité le mécanisme qui a conduit le pays à la catastrophe. Il pointe du doigt la trahison d’une classe politique liée à la finance. D’une classe politique qui s’empresse de nous faire oublier le passé pour nous maintenir dans un éternel présent de « lois économiques incontournables »et de règles budgétaires « gravées dans le marbre ».

 

 

Et puis un petit dessin de vacances pour terminer.

 

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(*) Association Planétaire Nawakienne


Petit sujet de réflexion pour briller en société.

Pour tous ceux qui n’ont pas suivi mon actualité dans les médias et qui veulent pouvoir briller dans la discussion auprès de leurs collègues à la rentrée sans évoquer les médailles des jeux olympiques ni même la météo des vacances, voilà une piste de réflexion que vous ne trouverez ni dans l’équipe, ni dans Gala, pas même dans Philosophie magazine.

Après une palpitante et intense année, une petite pause m’était indispensable pour réfléchir à l’avenir de L’APN(*) et pour poser les jalons de cette nouvelle saison qui s’annonce. Alors j’ai beaucoup pensé et toutes ces cogitations Nawakiennes m’ont amené à concevoir que peut-être il me faudrait méditer plus profondément sur mon existence en tant qu’entité Nawakienne et clarifier un certains nombre d’éléments dans ce cadre Nawakien.

Car il est clair que le monde Nawakien ne serait rien sans Nawak, mais étant avant tout une personnalité créée à partir de pas grand chose et destiné à retourner au néant, un mystère premier apparaît.

Comment le néant peut-il engendrer le néant et la pensée du néant qui, si elle n’est pas grand chose, n’est tout de même pas rien ?

Il y a donc là une matière première qui, bien que dépourvu d’existence propre, permet de conceptualiser une approche hégélienne du Nawakisme en tant qu’émanation du néant Nawakien primitif.

Car comme le dit ce bout en train d’Hegel dans sa « science de la logique »  « Le néant, en tant que ce néant immédiat, égal à soi-même, est de même, inversement, la même chose que l’être. La vérité de l’être, ainsi que du néant, est par suite l’unité des deux ; cette unité est le devenir. »

Bon quand on a dit ça, on a tout dit ou pas encore dit grand chose, tout dépend du point de vue où l’on se place.

Si, au sommet de la montagne, on regarde l’horizon alors l’altitude et l’ivresse des cimes nous procurent une vision grandiose du monde et tout soudain nous offre la conscience de notre petitesse, voire même de notre insignifiance. A contrario, coincé dans un ascenseur en panne et sans lumière avec une envie pressante, notre vessie comme notre ego se dilatent jusqu’à emplir l’ensemble de notre champs de conscience et finissent par déborder en éclaboussant nos voisins.

Bref n’est pas Hegel qui veut !

PS : Pour ceux qui n’auraient pas tout suivi dans cette démonstration, je précise que mes entretiens avec Hegel ne sont pas encore publiés mais qu’un livre « Nawak pour les nuls » est en préparation.

 

        (*) APN : Association Planétaire Nawakienne

Encore un parfum de vacances.

 

IMGP3083Et bien voilà presque deux mois que je ne me suis pas exprimé sur ce blog, deux mois loin de toute information. J’ai coupé ma TV (enfin comme d’habitude), mon ordinateur (presque), peu écouté la radio et presque pas lu la presse écrite, autant dire que je suis carrément un ovni pour tous les accrocs à facebook, tweeter et autres branchés sur le bruissement du monde.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais bon soyez rassuré j’ai survécu, je dois dire que le fait de ne pas connaître les affaires du monde ne m’a pas vraiment perturbé, je crois même que j’en ai tiré une certaine jouissance. Qu’a t-il pu se passer dans notre beau pays pendant tout ce temps ?

 

  • François Hollande est-il passé à gauche ?

  • Nos valeureux Français ont-ils remporté beaucoup de médailles ?

  • Le tour de France est-il enfin terminé ?

  • Notre cher tout bon excellent ex-ancien président s’est-il remis de sa défaite amère et de la vilenie du peuple français ?

  • Les banquiers sont-ils désormais en prison ou sous surveillance étroite?

  • Les centrales syndicales ont-elles enfin décidé du jour de gréve du mois de septembre pour contenter les contestataires assoiffés de réformes ?

  • Les spéculateurs du CAC40 sont-ils tous en fuite aux îles caïman  ?

  • Ai-je raté la révolution ?

 

Questions au combien palpitantes que je vais découvrir dans les jours prochains quand à nouveau je serai un homme entier, connecté et conscient dans de ce beau et vaste monde.

 

En attendant je vais savourer encore un peu la douce torpeur de mon esprit, ce lent cheminement de la pensée quand elle songe aux douceurs du monde, aux seins de sa femme, à la fraîcheur d’une gorgée de bière, à la saveur d’une tomate fraîchement cueillie dans son potager, au plaisir d’une baignade dans un lac, au lent défilement des nuages dans le ciel, à la bête magnificence d’un coucher de soleil, aux cris de ses enfants qui jouent sans retenue.

 

A tous ces moments ou l’on ne produit rien, où l’on ne pense à rien, où l’on n’espère rien, où l’on se contente de vivre, de respirer et d’aimer.

 

A tous ces moments insignifiants qui sont le vrai sel de l’existence et qui mis bout à bout pourraient bien constituer l’essence du bonheur.

 

A bientôt donc.

 

Kawan

Accrochage expo

Aujourd’hui accrochage des toiles dans le celliers des moines à Tournus.

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Photo collector de Kawan

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Olivier Remandet photographe.

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L’espace du réfectoire des moines.

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Installation de Marie Claude Duxin

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Création de mode des soeurs George

Et puis tous les autres….

Exposition ouverte tous les après midi de 14H à 18 H jusqu’au 1/07/2012.

Exposition cellier des moines Tournus.

J’expose au cellier des moines à Tournus du 24/06 au 1/07 en compagnie de 14 autres artistes. Je serai présent sur place le dimanche après midi 24 (attention l’exposition n’est pas ouverte au public le dimanche 24 au matin contrairement à ce que l’affiche peut laisser supposer) ainsi que le vendredi 29 et samedi 30 après midi.

 

Merci à tous ceux qui feront le déplacement.

affiche 14

Je rajoute un lien sur le site de Tournus

Le siège

Bien sûr en ces temps d’élection, Sherry nous propose comme mot de la semaine, le siège. Il reste une semaine de bataille pour nos futurs députés pour l’obtenir ce siège qu’ils cherchent tant à avoir. Car soyons-en sûrs si ce siège n’est pas le Saint Siège et même s’il est éjectable au bout de cinq ans il semble quand même diablement intéressant.


Ce siège de député est un siège de luxe à 13500€ par mois, (Source le journal du net), il n’a rien à voir avec le tabouret de bois que mes ancêtres utilisaient dans les campagnes pour traire les vaches. Pourquoi parler des vaches me direz vous ? Parce que le contribuable est souvent pris pour une vache à lait et que c’est aux députés de voter les lois qui vont le traire.


Loin de moi l’idée qu’il ne faut pas payer d’impôts ou que l’impôt est inutile, loin de moi l’idée que ce salaire serait démesuré ou indécent, le travail de parlementaire est sûrement un travail très sérieux qui justifie ces émoluments. Il semble d’ailleurs tellement technique qu’on se demande bien comment un homme ordinaire (comme vous et moi) pourrait le comprendre.


Et c’est bien là il me semble que le bât blesse car dans une démocratie qui se respecte tout citoyen devrait pouvoir comprendre les lois qui sont votées et au minimum en comprendre l’essence et le but. Il devrait surtout pouvoir s’y opposer d’une manière collective quand ces lois sont contraires à l’intérêt général et partisanes.


Il faut aussi savoir qu’une pléthore de lois sont votées mais que les décrets d’application n’entrent jamais en vigueur, d’autres sont votés en catimini pour satisfaire quelques personnes qui ont fait un lobbying auprès de l’élu en question.

Combien de ces lois correspondent vraiment à l’intérêt général et sont connues et compréhensibles par le commun des mortels ?


Le député représente selon la terminologie républicaine le peuple, mais qui trouve t-on à l’assemblée nationale ? (observatoire des inégalités)

Les chiffres sont éloquents , employés et salariés 1%. Donc cette représentativité du peuple est plus que discutable.


Faut-il être un professionnel pour faire de la politique ? Si on entend par politique le vote des lois et la protection des intérêts en place alors je vais répondre oui, si l’on entend par politique le fait de réfléchir sur la vie de la cité ou de la nation et de prendre des orientations dans un sens qui répond à l’intérêt général alors je répond non.


Nous n’avons aucune raison de déléguer notre pouvoir de réflexion et de décision auprès de personnes qui n’ont pas les mêmes intérêts que nous et qui ne s’engagent pas à rendre des comptes.

La désaffection des urnes est semble t-il une réponse de beaucoup de nos concitoyens face à cette démocratie qui s’affirme du peuple mais ne représente qu’une petite partie de la population. Mais cette désaffection n’est pas une solution en soit car cela revient à du laisser faire.

Alors quelle alternative à cela ? Je vais apporter une réponse de circonstance, le siège.

Le siège de nos députés pour qu’ils mettent en œuvre leur programme, le siège des assemblés législatives pour que la population soit informée des enjeux et des décisions qui sont prises.

Le siège des médias pour que la pensée unique ne soit pas la soupe quotidienne, le siège des pseudos experts autoproclamés qui n’avouent que très rarement leurs accointances avec le monde des affaires. Le siège des banques pour que leurs dirigeants rendent des comptes. Le siège des institutions internationales pour que les problèmes les plus urgents de l’humanité soit enfin réglés.

Parce qu’à rester assis sur son siège en déléguant notre faculté de réflexion on risque bien de se retrouver complètement assiégé par un monde dont on ne veut pas.

Bonne semaine.

PS : Avez vous entendu parler de l’Islande, savez vous ce qui s’est passé dans ce pays ?

 

 

… Le silence des pentoufles avant le bruit des bottes…. La canaille.
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Sujet de Bac

Le bac

 

Le bac à aromates assaisonne vos tomates

Le bac à bières rebondit la sous ventrière.

Le bac à compost déclenche des holocaustes.

Le bac à douche pour ne pas avoir une odeur louche.

Le bac à fleurs embellit vos pleurs.

Le bac à graisse décante vos eaux perverses.

Le bac à huile fait frémir les crocodiles.

Le bac à Indre traverse la Loire sans jamais geindre.

Le bac à jouets que rangent les enfants gentillets.

Le bac à killies présente une anomalie.

Le bac à légumes laisse un goût d’amertume .

Le bac à magnésie adepte de la télékinésie.

Le bac à nénuphars donne le cafard.

Le bac à ordures pour les salauds et les enflures.

Le bac à pattons pour les pizzas que nous mangeons.

Le bac à Quillebeuf qui transporte un bœuf ou un œuf.

Le bac à roulettes pour transporter les belettes.

Le bac à sable tout à fait perméable.

Le bac à tortue ou l’on va tout nu.

Le bac à ultrasons qui nous chante une chanson.

Le bac à vaisselle où excellent nos belles.

Le bac à Wawa qu’on inventera.

Le bac à X pour le Styx.

Le bac à yoyo pour ne pas finir sourd comme un pot.

 

  Kawan

Bonne semaine et bonnes révisions….