Archives de catégorie : Figures imposées

Ombre

Heureux qui comme Lucky Luke sait faire des trous dans son ombre avant que celle-ci n’ait réagit. Cette semaine je ne suis plus que l’ombre de moi même tant je cherche la lumière sur le thème imposé par Sherry.

 

J’ai beau errer comme une âme en peine dans les recoins de mon esprit, nulle lueur ne vient m’éclairer. Car là est bien le paradoxe de l’ombre, on ne peut la chercher dans le noir, elle qui est si sombre. Serait ce l’absence de soleil, la grisaille ambiante, le lent engourdissement des esprits avant la période hivernale ? En tout cas voilà deux soirs que je sèche sur mon sujet. Si encore je séchais au soleil, il suffirait de me retourner pour surprendre ma fidèle compagne. Mais là rien pas l’ombre d’une idée.

 

Comme à mon habitude, j’ai tapé « ombre » dans le moteur de recherche de Google et je suis tombé sur Wikipédia. La constante de cette présence est assez troublante de là à en conclure que Wikipédia est l’ombre de Google….

 

Voilà comment Jung définit l‘ombre psychique.

 

 Le point de départ est simple : la plupart des hommes ignorent leur ombre. (…) Le plus souvent elle est projetée dans des troubles somatiques, des obsessions, des fantasmes plus ou moins délirants, ou dans l’entourage. Elle est « les gens », auxquels on prête la bêtise, la cruauté, la couardise qu’il serait tragique de se reconnaître. Elle est tout ce qui déclenche la jalousie, le dégoût, la tendresse

 

« L’ombre est quelque chose d’inférieur, de primitif, d’inadapté et de malencontreux, mais non d’absolument mauvais. » « Il n’y a pas de lumière sans ombre et pas de totalité psychique sans imperfection. La vie nécessite pour son épanouissement non pas de la perfection mais de la plénitude. Sans imperfection, il n’y a ni progression, ni ascension. »

 

Voilà qui m’a amené à songer à l’ombre majeure de notre civilisation (enfin ce qui m’apparaît comme telle), l’holocauste Nazi. J’ai bien l’impression qu’aujourd’hui la plupart des européens ont oublié cette ombre, celle qui plane sur le 20° siècle, celle qui pourrait renaître à la lueur d’un recyclage d’une idéologie rance. La guerre de Bosnie, Croatie et Serbie en est un exemple, très, très récent.

 

J’ai cherché en vain dans mes anciens liens internet un photographe qui a pris ces camps avec des effets spéciaux laissant apparaître les fantômes des victimes (métaphoriquement j’entends). Je ne vous infligerai donc pas les photos de ces camps et des humains qu’on y a exterminés.

 

Notre faute collective a été grande et nous devrions tous veiller à ce que cela ne se reproduise pas. La lumière au solstice d’hiver est à son plus faible niveau mais elle va bientôt renaître. Espérons que notre ombre collective sera bientôt éclairée par notre intelligence collective et que chacun d’entre nous saura regarder son ombre sans en prendre peur.

 

Boson de Higgs

Je suis un fidèle lecteur de science et vie. Même si ce magazine a tendance à me hérisser le poil pour sa propension à vanter les 4 X 4 et autres véhicules diesels polluants et son inventivité en matière de titre racoleur. Il me tient informé des avancées scientifiques sous une forme assez simplifiée pour que mon pauvre esprit en saisisse l’essentiel. J’aime la science et je suis souvent désolé par leur peu d’intérêt des gens pour le sujet. Ils utilisent la technique sans se poser de question sur les principes qui gouvernent leurs machines et sans non plus s’inquiéter des méthodes de fabrication des dits produits et plus généralement de la chaîne des causalités qui gouverne la moindre de nos actions.

 

Il y a un domaine de la science qui me fascine : c’est la physique et la description de la matière, du temps et de la cosmologie. Je viens de relire pour la troisième fois « une brève histoire du temps » de Stéphane Hawking en pensant que cette fois je comprendrais peut être. Mais je dois dire que j’ai à nouveau buté sur sa pensée et son explication du monde.

 

La question « pourquoi la flèche du temps n’a qu’une seule direction ? » est une des questions abordée dans ce bouquin et je dois dire que l’explication liée à l’entropie et aux règles de la thermodynamique me reste totalement nébuleuse. Ce que je trouve extraordinaire c’est la démarche qui pousse cet homme à s’interroger sur le fait que le temps ne s’écoule que dans un sens et à envisager sérieusement (sous forme d’équations mathématiques) qu’il pourrait en être autrement. Un monde ou les vivants naîtraient de la mort en vieillard et rajeuniraient jusqu’à rentrer dans l’utérus de leur mère. Un monde le verre cassé se recomposerait sous nos yeux. K Dick qui est un auteur de science fiction a écrit un roman « A rebrousse temps » qui traite de cette question.

 

J’ai noté une phrase dans le bouquin d’Hawking qui m’a beaucoup fait rire

 

« Les trois quarks à l’intérieur d’un proton n’ont normalement pas assez d’énergie pour se changer en anti-electron mais très occasionnellement l’un d’entre eux peut acquérir suffisamment assez d’énergie pour se changer en anti-électron. … Le proton devrait alors se désintégrer. La probabilité est si faible que l’on devrait attendre pour que cela se produise au moins mille milliards de milliards de milliards d’année (10 puissance 30) ».

 

On pourrait croire que dans ces conditions il paraît peu probable que l’on observe la désintégration spontanée d’un proton de notre vivant et bien cela n’a pas rebuté les savants qui ont imaginé une expérience pour cette observation.

 

Je comprends donc maintenant pourquoi les chercheurs du CNRS sont si peu payés, observer la désintégration spontanée d’un proton prend tellement de temps que bien sûr le budget de l’état peut y être entièrement englouti. D’un autre côté ce travail doit être un peu ennuyeux car à vrai dire il ne s’y passe pas grand chose. Ces chercheurs ont donc le temps de consacrer leurs pensées à des choses moins futiles comme par exemple : « Comment faire comprendre à l‘opinion publique que l’exploitation des gaz de schiste est une immense opportunité pour la France et bien entendu n’a rien à voir avec l’intérêt des multinationales du pétrole ».

 

Je suis admiratif sur la machinerie inventée par ces savants pour sonder la matière. L’anneau géant du CERN a permis de détecter pour la première fois une particule prédite par la théorie, une particule bizarre qui donnerait sa masse à toutes les autres, le célèbre « Boson de Higgs ». Et bien quelques mois après cette découverte, la valeur de cette particule étant déterminée certains scientifiques se sont aperçus que le champs de Higgs n’était pas tout à fait stable et qu’il pouvait changer dans certaines conditions de niveau d’énergie. Ce qui impliquerait : « la disparition immédiate de la totalité de la matière et de l’univers connu ».

 

Je vais donc me dépêcher de finir ce message car cette disparition peut intervenir selon le principe d’incertitude à tout moment. Sachant que l’on ne sait déjà pas trop pourquoi la matière existe (elle aurait  dû se désintégrer avec l’antimatière pendant le big bang ), que l’énergie du vide est supérieure à toute l’énergie contenue dans la matière et que celle ci risque de disparaître d’un moment à l’autre autant dire que se soucier de l’avenir semble bien inutile et que la question de notre existence se pose avec acuité.

 

 

Quelques liens très didactiques sur le boson

 

 

 

 

 

http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2012/07/boson-de-higgs-la-vid%C3%A9o-qui-explique-le-myst%C3%A8re-de-la-masse.html

 

http://www.lemonde.fr/sciences/article/2012/07/04/le-boson-de-higgs-decouvert-avec-99-9999-de-certitude_1728737_1650684.html

Fenêtres

La fenêtre est un accessoire bien utile pour nos maisons. La caverne même si elle peut offrir un abri utile en cas d’attaque de mammouths souffre d’un gros inconvénient. Elle n’a pas de fenêtres. Ce qui a laissé une part importante de ténèbres dans nos âmes car nous n’avons pas quitté ces cavernes depuis très longtemps et sommes prés à y retourner. Les peintres de Lascaux avec leurs torches et leurs poudres de couleurs ont sans doute regretté de ne pas avoir des cavernes équipées de baies vitrées, ce qui leur aurait sans doute permis d’avoir un public plus nombreux dans leurs expositions cavernicoles.

Quel est l’homme épris de lumière qui le premier s’est senti assez en sécurité pour inventer ce petit accessoire, objet révolutionnaire de nos intérieurs ? Car la fenêtre nous éclaire même si elle n’était pas sans défaut à ses débuts. La fenêtre en effet si elle laissait passer le soleil, laissait aussi passer le froid, la pluie, les ennemis et tous les projectiles lancés par ceux-ci.


Avez-vous remarqué combien une fenêtre fermée par un volet peut sembler parfaitement inutile quand vous ne disposez pas d’un éclairage adéquat à l’intérieur. Avez-vous remarqué qu’en plein hiver dans nos régions peu amicales qu’une fenêtre ouverte rafraîchit assez vite l’ambiance douillette que vous aviez instaurée en brûlant de belles bûches dans votre cheminé. Ces deux constats expliquent le fait navrant que dans nos beaux châteaux fort, les fenêtres étaient souvent réduites à leur plus simple expression. De là, à en conclure une causalité pour expliquer l’aspect ténébreux du moyen âge, il n’y a qu’une pointe de flèche que je ne saurais lâcher.


On peut donc supposer que l’invention de la fenêtre vient du sud, d’un pays clément et peu enclin aux invasions comme l’est toujours notre beau pays. Mais l’usage premier de la fenêtre serait une fonction sécuritaire (évacuation des fumées) et aussi utilitaire, livraison des marchandises et évacuation des déchets. Il fut donc un temps où il fallait se méfier des fenêtres qui pouvaient verser sur vous des immondices. Aujourd’hui encore, méfiez vous des fenêtres des postes ou des agences FRANCE TELECOM qui ont la fâcheuse habitude de cracher de joyeux salariés contents de se libérer de l’ambiance chaleureuse de ces entreprises privatisées pour le seul bonheur de leurs salariés et de leurs clients.


Pour pallier l’inconvénient de la fenêtre ouverte, des petits malins (car il y en a toujours, partout et à toute époque) ont eu l’idée de mettre du papier transparent et plus tard du verre pour enfin profiter de la lumière sans profiter du froid et des embruns. Le verre aurait été inventé par hasard par les égyptiens qui au cours d’un barbecue un peu trop soutenu auraient fait fondre une partie du désert. Avoir l’idée d’utiliser ce désert fondu pour occulter la fenêtre qui n’était pas encore inventée fut bien entendu une idée que n’eurent pas les égyptiens. En effet aucune pyramide n’est équipée de fenêtres contrairement à nos belles cathédrales qui s’équipèrent de beaux vitraux pour que l’on puisse apercevoir les anges pendant la messe. Il est vrai que les pyramides étaient des tombeaux qui ne nécessitaient pas l’accueil de vivants, les défunts étant eux directement en contact avec les dieux.

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La fenêtre laisse passer les regards et c’est bien là le moindre de ces défauts. Car voir sans être vu est quand même un plaisir que tout obsédé sexuel pervers et voyeur ne saurait ignorer. Pour cela nos chères ménagères (et ménagers (*)) ont inventé les rideaux. Le rideau bien conçu permet à toute bonne concierge d’observer ses locataires avec efficience et discrétion. D’obtenir des pourboires conséquents en échange d’un silence bienveillant. La version moderne de la fenêtre voyeuse étant bien entendu la caméra de vidéo surveillance qui permettra bientôt à tout à chacun de dénoncer son salaud de voisin qui fait faire ses besoins à son chien hors du canicrotte.

 

Une bonne fenêtre peut aussi être le théâtre d’une enquête policière comme dans « fenêtre sur cour d’Hitchcock ». Peut servir à lancer une fusée (fenêtre de tir). Être le sujet d’un excellent roman «fenêtres de Manhattan «  de Antonio Munoz Molina, servir de sujet à tout mauvais peintre en mal d’imagination. Je ne causerai même pas de toutes les fenêtres qui nous offrent une vue virtuelle du monde sur nos machines. Je vais finir ici cet article passionnant pour ne pas fatiguer plus avant vos yeux qui sont les fenêtres de l’âme en vous donnant un bon conseil. Faites équiper votre sous marin d’une belle fenêtre pour voir les poissons et les dauphins mais évitez d’en mettre une dans vos abris atomiques. La vue d’un paysage dévasté et radioactif est intensivement déprimant. Restez donc dans le noir et dans l’expectative en attendant que la lumière vienne de votre imaginaire.


Bonne semaine et n’oubliez pas de regarder par votre fenêtre la fin du monde qui est tout de suite et maintenant même si le changement est très progressif.

 

Kawan.

 

(*) Je ne veux pas d’ennuis avec les ligues féminines qui pourraient m’accuser de phallocratie.

FLOU

Bon cette semaine dans le cadre du casse tête, je pourrais vous parler de la Fédération Libre des Ordinateurs Utopistes qui défendent l’utilisation de la logique floue, ou encore de la Formation Libérale des Ouvriers Universalistes qui veulent une révolution mondiale. Je pourrais mettre en ligne ma collection de photos floues qui ferait pâlir d’envie nombre de photographes ratés et même David Hamilton qui en a fait sa marque de fabrique. Je pourrais vous parler de ma vision oculaire qui ne s’arrange pas avec l’âge et mon glissement lent mais sûr vers le statut de casse c……. ou de presse b…

 

Non cette semaine puisque qu’il faut être flou, je vais rester dans le vague, dessiner lentement les contours du sujet sans toutefois les mettre en lumière, tourner autour du pot et faire miel de cette incertitude.

 

Commençons par une charade :

quand mon premier est fait, on peut dire que ça va mal 

Mon deuxième est cher au marin.

Mon tout peut être indigeste ou très intéressant, il précède la décision et souvent l’enterre.

 

Vous avez trouvé ?

 

Pour vous aider, il a fait l’actualité ces derniers temps.

 

Vous ne voyez toujours pas ?

 

Passons à la suite :

 

Une deuxième charade

 

Le double de mon premier donne un gars de gauche.

Mon deuxième ne gagne pas.

Mon troisième en langage vulgaire fait l’amour et pas la guerre.

Mon tout est un célèbre savant qui n’avait pas l’œil dans le vague.

 

 

Pour ne pas m’éterniser il faut donc en finir

Avec la rengaine du moment : la compétitivité.

 

 

Ce qui donne : cliquez ici

 

Vous pouvez le lire il est beaucoup moins gros que le rapport du gars qui fait loi.

Bonne semaine

 

Kawan

 

Solution :

RAT

PORT

 

CO (CO

PERD

NIQUE

 

GALLOIS

 

Deux gars, deux filles.

Bon nous voilà de nouveau réunis pour le casse tête de la semaine, j’aurais pu vous poser un lapin ou écrire en patte de mouche, j’aurais pu noyer le poisson, avoir une langue de vipère J’aurais pu écrire une histoire qui se termine en queue de poisson, où les personnages parlent comme des vaches espagnoles. J’ai pris le taureau par les cornes et je vous ai concocté une petite histoire de filles et de garçons. Mais je ne voudrais pas tuer le ver dans la pomme en vous dévoilant l’intrigue. Je voulais juste vous mettre la puce à l’oreille sur le thème de la semaine.

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Je vais vous raconter une histoire pas piquée des hannetons. Il était une fois deux jeunes hommes très différents qui étaient pourtant copains comme cochons. Bob était muet comme une carpe, Bobun bavard comme une pie. Bob n’aimait rien de mieux que bailler aux corneilles, regarder les mouches voler, dormir comme une marmotte. et peigner la girafe. Bobun avait des fourmis dans les jambes, il sifflait comme un merle, jacassait comme une pie et aimait se pavaner comme un paon.

Ils étaient tous les deux dans un bistro et s’ennuyaient comme des rats morts. Dehors il pleuvait comme vache qui pisse , il faisait un froid de canard et il soufflait un vent à décorner les bœufs. Bref un temps à pas mettre un chien dehors. Deux femmes firent leur apparition poussant la porte du troquet. L’une « Chantal » avait une taille de guêpe, l’autre « Samantha » était grosse comme une baleine. L’une était bête comme une oie l’autre intelligente comme un singe. L’une avait le cafard, l’autre le bourdon. Toutes deux venaient de se faire plaquer par leurs maquereaux qui en avaient eu marre de ces morues.

La plus perspicace ayant un œil de lynx et voyant les michetons assis dans un coin poussa sa copine du coude tout en s’installant au bar. Elle commença à faire des yeux de merlan frit aux deux gars. Bobun se demandait si c’était du lard ou du cochon, Bob myope comme une taupe n’avait rien remarqué.

-T’as vu les filles, elles kiffent pour nous.

-Arrête mon pote, la grosse est moche comme un pou et l’autre casse pas trois pattes à un canard !

-J’suis pas d’accord, elles sont pas mal.

-J’te dis que c’est de la crotte de bique.

-Arrête avec tes airs de chien battu, t’es qu’une poule mouillée !

L’autre vexé comme un vieux rat lui dit.

Ok ! va-y, jette toi dans la gueule du loup, moi j’ te dis qu’il y a anguille sous roche.

Laquelle tu prends ? J’peux pas courir deux lièvres à la fois ! La maigre ou la grosse ?

Triple buse, t’es bête ou quoi ? La maigre c’est qu’une grande bique. La grosse, sa robe lui va comme un tablier à une vache.

 -Faute de grives on mange des merles mon pote! 

-Laisse pisser le mérinos, de toute manière tu vas te prendre un râteau !

Piqué au vif et fier comme un pou, Bobun prend la mouche. Bien qu’ayant peur d’être reçu comme un chien dans un jeu de quilles, il se lève et se jette dans la fosse au lion.


Chantal voyant approcher le micheton reprend du poil de la bête, elle lui sourit et accepte en minaudant de boire un verre avec sa copine à leur table. Samantha se déplace comme un éléphant dans un magasin de porcelaine et rejoint la table. Bien sûr Bobun victorieux ne peux s’empêcher de faire le singe pour épater la galerie. Bob reste muet comme une tombe et regarde les filles en chien de faïence.

Il est pas bavard ton pote dit Chantal

Laisse tomber, c’est le vilain petit canard de l’équipe. En plus il a une araignée au plafond

La conversation glisse sur Bob comme l’eau sur les plumes d’un canard.

Samantha essaie de lui tirer les vers du nez pendant que les deux autres trinquent gaiement.

– T’es un drôle de zèbre toi !

-Écoute, je suis pas un gars facile, je suis à cheval sur les principes, on n’a pas gardé les cochons ensemble et en plus j’ai d’autres chats à fouetter que de parler avec une greluche comme toi. Autant donner du lard aux cochons !

-Tu sais la bave du crapaud n’atteint pas la blanche colombe.

– Toi une colombe, laisse moi rire. D’ailleurs j’me tire…J’ai une fièvre de cheval et j’aime me coucher avec les poules.

Il plante là son pote et les deux gonzesses et pousse la porte du bar.

-Quelle mouche l’a piqué dis donc !

-Je sais pas,  il m’a cloué le bec !. Il est monté sur ses grands chevaux et il a détalé au galop

Bon j’voudrais pas sauter du coq à l’âne mais j’ai des trucs à faire en urgence, j’vous laisse aussi.

Elle sort. La rue est déserte, y’ a pas un chat, c’est maintenant la tombée de la nuit, entre chien et loup. Elle s’en va dans le soir et ses larmes ne sont pas des larmes de crocodile. Bob la voit sous la pluie, pris de remord il lui crie. « Quel temps de chien !, je te raccompagne ? » Car derrière ses allures d’ours, dedans c’est un vrai pot de miel. Il la prend sous son aile et la conduit comme un escargot sous la pluie. Arrivés chez elle, elle l’invite à monter. Ils s’endorment comme des loirs après avoir forniqué comme des bonobos…

Mais revenons à nos moutons, Bobun se laisse embobiner par Chantal, elle l’emmène au restaurant et mange comme un cochon car dit elle, elle a une faim de loup.

Après le restaurant il veut l’embrasser, mais elle lui dit « minute papillon ».Puis elle l’entraîne dans une boite louche où elle a l’habitude de faire la chèvre et où elle est connue comme le loup blanc. Ils sont serrés comme des sardines et comme c’est une vrai peau de vache elle refuse de danser avec lui. C’est aussi un vrai panier de crabe et Bobun se retrouve bientôt à une table de poker dans l’arrière salle. Comme il est fier comme un coq, il ne veut pas s’en laisser compter. Mais au bout de quelques heures il sent sont cœur battre de l’aile, il sait qu’il est en train de manger la grenouille et aimerais se faufiler comme une anguille pour se tirer de ce mauvais pas  Mais il préfère pratiquer la politique de l’autruche et se répéter « y’a pas de lézards; y’a pas de lézard »

Au bout de la nuit, il est rincé. Furieux d’avoir été pris pour un pigeon et de s’être mis dans un tel guêpier, il s’en prend à Chantal qui est méchante comme une teigne et qui se met à crier comme un putois. Les deux gorilles de la boîte sortent, commencent à écraser les mouches à coup de marteau. Alors il détale comme un lapin pour échapper à ses poursuivants et ne trouve d ‘échappatoire qu’en se cachant dans une poubelle. Ramassé par la police croyant avoir affaire à un clochard, il tourne en rond quelque heures dans une cellule comme un lion dans sa cage et rentre chez lui puant comme un bouc…

Épilogue.

Savez vous ce qu’ils sont devenus ? Vous donnez votre langue aux chats ?


Bob et Samantha se sont mariés, ils vivent comme des coqs en pâte dans un petit appartement avec leurs deux enfants aussi semblables à leurs deux parents car les chats ne font pas des chiens. Samantha mange maintenant comme un moineau, elle a trouvé la foi et est devenue une vraie grenouille de bénitier.


Bobun ne veut plus voir Bob car il pense que c’est un oiseau de mauvais augure (il faut bien trouver un bouc émissaire quand on ne veut pas se remettre en question). Il ne fréquente plus les bars et est resté célibataire même s’il n’y a pas de grenouille qui ne trouve pas son crapaud. Il ne veut plus être le dindon de la farce. De toutes manières chat échaudé craint l’eau froide. Comme il a une mémoire d’éléphant, il joue maintenant aux échecs

PS : Copyright : SVP ne tuez pas la poule aux œuf d’or en utilisant ce texte à des fins commerciales sans autorisation. Ne m’en demandez pas non plus, je ne vous en délivrerai jamais même quand les poules auront des dents. Je sais que le monde de l’édition est un nœud de vipères et j’aurais trop peur d’être payé en monnaie de singe ou de croire à un poisson d’avril. J’ai beau être rusé comme un renard, écrire est un travail de fourmi et je ronge souvent mon frein derrière mon écran Et même si la montagne accouche d’une souris et si j’ai l’habitude de manger de la vache enragée, je n’ai qu’une devise « MORTS AUX VACHES … »

A bon entendeur. Salut…


PS1 : Toutes ces expressions animalières sont tirées du site de Patrick. (sauf une, à vous de la retrouver). Je tiens à le remercier pour cet excellent travail de compilation.

Pannes et solutions

Il nous faut plancher cette semaine sur les pannes et les solutions. Bien ! J’ai toujours rêvé d’écrire une histoire dans le style « l’aventure dont vous êtes le héros ». Allons y donc.

 

Vous vous appelez Paul André et vous partez en vacances avec vos enfants, votre femme, votre fidèle chien Hector et votre belle mère qui ronfle paisiblement à l’arrière. Vous roulez tranquillement sur l’autoroute quand soudain un voyant rouge s’allume sur le tableau de bord.

 

  • Vous vous garez sur le bas coté de l’autoroute (allez en A).

  • Vous faites semblant de rien et continuez à rouler (allez en B).

  • Vous appuyez sur le voyant rouge.(allez en J).

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A.) Vous êtes garé sur le coté de l’autoroute, le voyant rouge est toujours allumé vous narguant de sa lumière blafarde Votre belle mère ronfle et vos enfants sont rivés sur leurs bidules. Ils n’ont rien remarqué. Votre femme vous signale que vous avez fait un arrêt pipi il y a peu de temps et que vraiment l’endroit est mal choisi. Votre fidèle Hector vous regarde avec des yeux amoureux et ne dit rien.

  • Vous restez calme et expliquez la situation à votre femme(allez en C)

  • Vous vous énervez et sortez précipitamment de la voiture (allez en D).

 

B.) Quelques kilomètres plus loin, le voyant rouge s’éteint et le reste du voyage se passe sans problème. Vous arrivez à bon port, votre belle mère ronfle, vos enfants font des photos avec leurs bidules. Votre femme décharge les valises et votre cher Hector vous regarde toujours avec des yeux langoureux. Fin de l’histoire.

 

C.) Votre femme compréhensive vous rappelle qu’elle vous avait bien dit de faire la révision de la voiture avant de partir et de ne pas acheter ce modèle car sa copine Thérèse lui avait dit que …

  • Vous vous énervez et sortez de la voiture. (allez en D)

  • La dispute réveille votre belle mère. (allez en E)

  • Les enfants quittent des yeux leurs bidules pour ajuster leurs écouteurs.(allez en F).

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D.) Vous sortez rageusement de la voiture et vous voilà happé par un 35 tonnes gourmand qui vous transforme en steak tartare. Vous ne passez pas par la case départ et ne touchez pas 20000 €. Vous voilà devant Saint Pierre.

  • Vous êtes catholique (ou autre religion de votre choix), allez en G

  • Vous êtes athée allez en H

 

E.) Votre belle mère qui croit être arrivée sort de la voiture et se fait happer par un 35 tonnes gourmand et finie en steak tartare. Votre femme unique héritière devient riche (c’est pourquoi vous emmeniez votre belle mère en vacances) , elle vous offre une voiture neuve, un bidule dernière génération à vos enfants, une laisse rouge et un nonos à votre fidèle Hector. Fin de l’histoire

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F.) Excédé par votre progéniture,

  • vous vous énervez et sortez de la voiture.(Allez en D).

  • Vous attirez leur attention (allez en I).

 

G.) Saint Pierre après avoir savamment pesé votre âme, vous condamne au purgatoire. A savoir une nouvelle réincarnation sur la planète terre. Vous vous retrouvez dans la peau d’un bébé et êtes obligé de repasser votre permis dix huit ans plus tard. Votre femme se remarie, votre belle mère ronfle, vos enfants reçoivent les condoléances sur leurs bidules. Votre fidèle Hector dépérit et meurt de chagrin. Fin de l’histoire.

 

H.) Vous êtes arrivé en enfer, une bacchanale endiablée fait rage autour de vous, de superbes créatures vous tendent les bras. Malheureusement vous êtes victime d’une petite panne et votre boite de Viagra est resté dans le vide poche de la voiture. Vous passez une éternité à la regretter. Votre femme vous trompe avec votre fidèle Hector, votre belle mère ronfle et vos enfants jouent à « Bienvenue en enfer » sur leur bidule. Fin de l’histoire

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I.) Attentifs à vos explications, vos enfants pianotent sur leurs bidules, téléchargent le mode d’emploi de votre véhicule, consultent un forum d’automobilistes, contacte des ingénieurs qui en concluent au défaut de fabrication. Le constructeur automobile prévenu lance aussitôt une alerte mondiale sur ce type de véhicule et édite des lettres d’excuse et de rappel pour l’ensemble des clients de la gamme. Pendant ce temps grâce au repérage GPS, une dépanneuse alertée arrive avant que vous ayez fini votre laïus sur les dangers de ces bidules sur lequel ils sont toujours collés. Votre femme crie au miracle, votre belle mère ronfle, votre fidèle chien Hector vous regarde avec un air de dégoût en pensant que vous ne lui avez même pas offert un de ces bidules. Fin de l’histoire.

 

J.) Au moment où vous appuyez sur le bouton, vous vous rappelez que vous n’êtes pas Paul André mais que vous vous appelez François Hollande et que vous n’auriez pas du abuser de la Vodka avec votre copain Poutine. Vous n’êtes pas dans un véhicule avec votre famille mais devant le dispositif de déclenchement de la bombe nucléaire, vous venez de déclarez la troisième (et dernière) guerre mondiale. Votre femme et vos enfants sont anéantis ainsi que 99,9999 % de l’humanité. Votre fidèle chien Hector s’est suicidé avec son arme de service. Vous êtes seul dans un bunker avec votre belle mère et vous devez repeupler le monde. Fin de l’histoire.

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Bonne semaine, profitez en, il nous en reste si peu…

 

Kawan.

Gaspillage

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Voilà un sujet bien sérieux pour le casse tête de la semaine. Ce gaspillage est une constante de notre société, on peut même dire que c’est un mode de fonctionnement car après tout gaspiller c’est créer de la richesse ou du PIB. Les industriels, les grandes surfaces, les compagnies pétrolières, les multinationales, presque tous les acteurs du monde économique ont un intérêt à ce que nous consommions plus et jetions des produits qui pourraient encore servir des années ou de la nourriture .

 

Nous gaspillons sans compter et notre système économique ne peut vivre sans croissance. Écoutez tous nos économistes et politiques qui ne jurent que par elle. Les américains vivent sur le dos de la bête trois fois plus vite que la planète ne peut fournir, nous même européens deux fois. Aujourd’hui quelques milliards de chinois, d’indiens, d’africains et américains du sud aspirent ou vont aspirer à vivre à la mode occidentale et à gaspiller comme nous.

 

Nous devrions donc assister à une frénésie de consommation dans les années à venir. C’est sûr le gâteau ne sera pas assez gros pour tout le monde et la misère va se développer dans tous les pays pendant que d’autres se gaveront et jetteront à tout va. C’est sûr notre belle planète va sans doute souffrir un peu, des espèces animales vont disparaître (mais de toute manière elles ne comptent pour rien dans le décompte de notre PIB). Bien sûr quelques guerres et révoltes vont éclater mais avec la technologie sécuritaire dont nous nous équipons avec joie (internet, téléphones portables, cartes bancaires, caméras de vidéo surveillance et bientôt puces biométriques, sans compter avec l’inventivité des sociétés d’armement ); les pouvoirs démocratiques que nous élisons joyeusement ( et les autres) sauront mater tous les contestataires du système.

 

Car après tout quand je regarde les résultats des précédentes élections en France, je dois quand même bien constater que la majorité est tout à fait satisfaite de ce système de gaspillage généralisé. Les candidats qui ont osé mettre en cause le système établi sont loin d’être majoritaires. Là aussi beau gaspillage de notre liberté démocratique quand la majorité choisit alternativement des partis qui n’ont aucune volonté de changement et sont assujettis aux lobbys des industriels, des banquiers et des bureaucrates. Quand à la minorité, la majorité vote pour le pire. (Je suis pas loin de penser que je suis le seul à avoir raison!)

 

Une fois ce constat fait (je ne force même pas le trait) on peut stopper là, arrêter de gaspiller de l’encre, des pixels ou de la salive et continuer tranquillement notre petit chemin jusqu’à la fin du monde qui si l’on en croit quelques initiés ne devrait pas tarder. Je ne m’inquiète pas pour notre belle planète qui si j’en crois les cosmologistes a encore quatre beaux milliards d’années pour se refaire une santé.(A moins que l’on ne décide tous ensemble pour finir en beauté avec un beau feu d’artifice nucléaire). Quand à l’humanité, vaut elle vraiment le coup d’être sauvegardée ? Tombons dans le fatalisme ou dans la religiosité et attendons que Dieu sépare le bon grain de l’ivraie.

 

 

Je vais quand même donner quelques mesures que nous pourrions prendre pour ne pas gaspiller.

 

 

 

Bref tout un tas de conseils qui ne seront ni lus, ni suivis, même pas par moi…

 

On peut aussi penser aux choses dont nous avons besoin et réfléchir à la façon dont nous pouvons nous en passer…

 

Bonne semaine, profitez en, il nous en reste si peu..

Est ce que cela existe encore ?

Est ce que cela existe encore ?

 

Une mygale flânant dans les temples d’Angkor

Une procession de chiens labradors

Une chimère passant par le pôle nord

Les Andes sans condor

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Est ce que cela existe encore ?

 

Une racine de mandragore

Une déesse filant l’aurore

Une licorne aux cheveux d’or

Un bestiaire sans Manticore


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Est ce que cela existe encore ?

 

Un dentifrice au fluor

Un pyjama pour toréador.

Du vin en amphore

Une pomme de terre sans doryphores

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Est ce que cela existe encore ?

 

Un paléontologue amoureux d’un brachiosaure

Un botaniste découvreur d’hellébore

Un pandore à l’ombre d’un mirador

Un spéculateur sans EURIBOR

 

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Est ce que cela existe encore ?

 

Un fiscaliste en Andorre

Un suisse dans un coffre fort.

Un espagnol conquistador

Une iranienne sans tchador

 

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Est ce que cela existe encore ?

 

Une révolution en fructidor

Un Pinochet commodore

Un roi à Chambord

Des mages sans Melchior

 

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Est ce que cela existe encore

 

Un dialogue de sémaphore.

Une phrase avec anaphore

Une grammaire de la cataphore

Un poème sans métaphore

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Est ce que cela existe encore ?

 

Un concert à Mogador

Un musicien en septuor

Une mélodie de Hardcore

Une chasse à cours sans cor

 

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Est ce que cela existe encore ?

 

Des effets de bords

Des tribords et des bâbord

Une épée de xiphophore

Un Haddock sans mille sabords

 

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Est ce que cela existe encore ?

 

La paix d’un temps mort

La danse des météores

Une lumière au bout du corridor

Un passage sans remord

 

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Kawan.

 

 

 

PS : Pour la petite énigme de la semaine dernière. Prendre un jeu de carte traditionnel (avec le nom des personnages sur les cartes), prendre un verre d’eau, prendre un cobaye.

Lui faire lire le nom des personnages, au valet de trèfle, lancer l’eau !

recto verso

 

Recto verso

 

Je n’ai jamais très bien compris qui était recto et qui était verso, d’ailleurs pour ceux que cela passionne je suis capricorne et pas verseau.

 

Le recto étant la première page d’un feuillet, l’autre coté c’est le verso. Sauf que si l’on renverse la feuille…

Bref encore une belle affaire de symétrie. Je ne peux donc m’empêcher de faire de nouveau référence à S. Escher pour ses petits travaux qui ont utilisé la symétrie

 

http://mcescher.frloup.com/transformation_conforme_moebius.ph


Escher2

 

Je pourrais aussi inviter chacun à se mirer dans un miroir pour voir son envers et à aller à Envers pour visiter l’endroit (Merci à Coluche). Ce qui me ramène via Bruxelles à la mythologie grecque et bien entendu à Narcisse qui tomba amoureux de lui même et de son reflet au lieu comme tout un chacun de tomber amoureux de la belle Echo. Mal lui en prit car cette passion le mena au suicide. Ainsi de son sang naquirent les beaux narcisses.

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Par un petit saut de puce, nous voilà à Rome et pour ne point mourir tout à fait sot, intéressons-nous à Janus, dieu des portes et des passages. Janus est là entre le futur et le passé, ses deux visages ponctuent le temps et président aux passages d’un état à un autre, de la malédiction à la grâce, de la nuit au jour, du mal au bien..

 

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Ainsi les cartes sont distribuées par les dieux, les règles nous échappent mais bon gré mal gré nous faisons bonne figure et pensons en notre for intérieur maîtriser la situation. Attention cependant au valet de trèfle qui pourrait noyer nos espoirs (*)

 

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(*) Pour ceux qui n’auront pas trouvé la solution de cette petite énigme, réponse la semaine prochaine ou sur simple demande en envoyant votre coupon réponse à l’adresse indiquée sur le verso de votre bon de commande.

 

 

Bonne semaine

 

Kawan

 


Nature insolite

C’est le thème de cette semaine, trouver un élément insolite dans la nature. La nature est par définition naturelle et l’insolite est par définition inhabituel. Il me faudra donc chercher un élément naturel que l’on ne rencontre pas habituellement.

 

 

J’ai donc commencé par un petit détour dans mon jardin (et un peu dans le monde virtuel) et j’ai trouvé une chenille.

 

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une fourmi

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Puis dans la maison quelques acariens

 

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et une puce

 

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Mais toutes ces petites bêtes sentent la redite par rapport à la semaine dernière.

 

J’ai donc levé les yeux au ciel et contemplé la voûte céleste. Là encore rien que du naturel, des planètes, des étoiles, des trous noirs qui pourraient contenir notre planète dans un dé à coudre, des quasars aussi lumineux qu’un millier de galaxies ordinaires. D’étranges étoiles qui dissipent l’équivalent de l’énergie consommé par notre soleil pendant un milliard d’année en une fraction de seconde. Tout un bestiaire infiniment lointain (heureusement) et infiniment violent qui font que même les dieux en paraissent un peu ordinaires et palots.

 

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D’ailleurs à propos de dieu, j’ai lu cette semaine dans le magasine Historia l’étrange histoire d’Abraham père des trois grandes religions monothéistes. Ce brave homme a vécu jusqu’à 175 ans, sa femme Sarah a accouché à 90 ans. Bref cette honorable figure a eu une existence bien insolite. Cela n’empêche pas des millions de fidèles d’être persuadés que ce conte de fée est tout à fait réel et seraient prêts s’ils lisaient ce texte à me crucifier ou me lapider pour blasphème. Mais bon, cela malheureusement n’est pas insolite du tout. C’est juste un des symptômes de notre pitoyable condition humaine, de notre vaste ignorance, pour ne pas dire c…

 

Pour terminer ce détour dans l’insolite quelques images virtuelles découvertes sur le site de Quincabelle 

 

 

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Bryce_Art_XXXVII_by_unicorngraphics.jpg

 

 

Bonne semaine.