Et bien voilà presque deux mois que je ne me suis pas exprimé sur ce blog, deux mois loin de toute information. J’ai coupé ma TV (enfin comme d’habitude), mon ordinateur (presque), peu écouté la radio et presque pas lu la presse écrite, autant dire que je suis carrément un ovni pour tous les accrocs à facebook, tweeter et autres branchés sur le bruissement du monde.
Mais bon soyez rassuré j’ai survécu, je dois dire que le fait de ne pas connaître les affaires du monde ne m’a pas vraiment perturbé, je crois même que j’en ai tiré une certaine jouissance. Qu’a t-il pu se passer dans notre beau pays pendant tout ce temps ?
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François Hollande est-il passé à gauche ?
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Nos valeureux Français ont-ils remporté beaucoup de médailles ?
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Le tour de France est-il enfin terminé ?
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Notre cher tout bon excellent ex-ancien président s’est-il remis de sa défaite amère et de la vilenie du peuple français ?
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Les banquiers sont-ils désormais en prison ou sous surveillance étroite?
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Les centrales syndicales ont-elles enfin décidé du jour de gréve du mois de septembre pour contenter les contestataires assoiffés de réformes ?
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Les spéculateurs du CAC40 sont-ils tous en fuite aux îles caïman ?
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Ai-je raté la révolution ?
Questions au combien palpitantes que je vais découvrir dans les jours prochains quand à nouveau je serai un homme entier, connecté et conscient dans de ce beau et vaste monde.
En attendant je vais savourer encore un peu la douce torpeur de mon esprit, ce lent cheminement de la pensée quand elle songe aux douceurs du monde, aux seins de sa femme, à la fraîcheur d’une gorgée de bière, à la saveur d’une tomate fraîchement cueillie dans son potager, au plaisir d’une baignade dans un lac, au lent défilement des nuages dans le ciel, à la bête magnificence d’un coucher de soleil, aux cris de ses enfants qui jouent sans retenue.
A tous ces moments ou l’on ne produit rien, où l’on ne pense à rien, où l’on n’espère rien, où l’on se contente de vivre, de respirer et d’aimer.
A tous ces moments insignifiants qui sont le vrai sel de l’existence et qui mis bout à bout pourraient bien constituer l’essence du bonheur.
A bientôt donc.
Kawan
Bonjour Kawan,
Contente pour toi de ton séjour au Pays du -Bien Etre-, et un peu plus égoistement de te retrouver. Ne te précipite pas, le monde où tu reviens n’a pas changé. Peut-on s’en réjouir ou s’en
contenter : là est la question.
A Bientôt
Amitié
Marie-Line
La déconnection est parfois salutaire un peu comme une fenêtre thérapeutique en médecine ! Bon retour sur la planète terre ! Joëlle