Bon voilà cette semaine Sherry est partie avec un mot sur sa porte « porte et accessoires », elle n’ a même pas laisser sa clef sur la porte, on aurait pu aller vider son bar.
Au lieu de ça j’ai fait du porte à porte tout le WE pour savoir pour qui allaient voter mes voisins et amis car je n’ai pas confiance dans les sondages, porte ouverte à toutes les manipulations. Arrivé chez Liliane et après quelques apéros je me suis un peu emmêlé dans mes comptes de campagne alors je suis sagement rentré chez moi. Et là j’ai trouvé porte close avec un petit mot doux « retourne d’où tu viens poivrot, moi je pars chez ma mère ». Vous l’avez deviné ma femme m’a flanqué à la porte avec « porte et fracas ».
Bref le week-end finissait mal et le malheur est la porte ouverte à une avalanche de misères. Lundi, mon boss a claqué la porte de mon bureau rageusement et m’a mis sur le champ à la porte. Il est vrai que je porte l’entière responsabilité de ce licenciement car je jetais l’argent par les fenêtres sans apporter de réelle plus-values à notre fabrique de portes. Mais tout me porte à croire que ce n’était qu’un prétexte et qu’il est parti avec ma femme. Cette attitude belliqueuse et sournoise est vraiment la porte ouverte à tous les abus.
Déprimé j’ai donc pris le chemin de l’ANPE mais comme je m’apprêtais à franchir la porte de cette noble institution, ladite porte poussée par un énergumène qui était venu se renseigner sur ses futures indemnités de futur ex président m’a malheureusement éclaté l’arcade sourcilière. C’est donc sur une civière que j’ai franchi les portes de l’hôpital qui justement ce jour-là faisait une journée porte ouverte aux futures étudiantes infirmières.
Attendant dans un couloir qu’on porte attention à mon cas je me suis endormi. Et au moment où les portes du sommeil s’ouvraient à moi j’ai fait un rêve étrange. Une belle infirmière en porte-jarretelles me faisait suivre un immense couloir remplis de portes. Son sourire portait d’immenses promesses mais passée la dernière porte elle a disparu, remplacée par une armée de porte-manteaux déguisés en chirurgiens.
Il m’ont placé sur une table et m’ont opéré. Tout porte à croire que ce rêve n’en était pas un car je me suis réveillé dans une chambre. J’ai été victime d’une erreur de porte-étiquette et on m’a sectionné l’appendice. Cette ablation ne porte bien sûr pas à conséquence et je me porte comme un charme mais bon mes principe me portent à porter plainte auprès du parquet.
Cette histoire m’a enseigné plusieurs choses, tout d’abord l’alcool est la porte ouverte à toutes les déchéances, deuxièmement les erreurs médicales portent souvent tort aux patients les plus stoïques, troisièmement je ne franchis plus les portes qu’avec une extrême prudence.
Bon pour en finir avec cette histoire de porte, je voudrais rendre hommage à Didier Porte qui lui aussi s’est fait mettre à la porte (il ne s’en porte d’ailleurs pas plus mal) à cause d’un individu que je ne porte pas dans mon cœur.
Bon Didier, si ce mot te parvient pourrais-tu me porter quelque attention et m’ouvrir quelques portes, je te porterai à jamais dans mon cœur.
Bonjour Kawan,
Voilà un texte qui nous transporte. Belle réussite.
A bientôt
Marie-Line
Très beau texte et tout compte fait, moi je ne porte pas ton boss dans mon coeur! A bientôt.
Une histoire de portes ! Bonne journée
tu n’avais pas la bonne clé pour ouvrir ces portes voilà tout ! excellent ! bon week end.