Voici le dernier opus de la série sur l’eau.
Acrylique sur panneau 50 X 100
Voici le dernier opus de la série sur l’eau.
Acrylique sur panneau 50 X 100
J’ai quelques œuvres en retard à vous présenter. Des poissons péchés avant mon départ en Bretagne qui vont terminer ma série sur l’eau et sur les vagues.
Normal me direz vous , ils sont les premiers concernés par le sujet.
Puis quelques pages de mes carnets rouges faites sur les plages de la Manche.Je les distillerai petit à petit pour que vous ne soyez pas gagné par l’ivresse.
Et puis et puis… Et bien c’est tout, en tout cas pour Kawan.
Son alter ego (enfin moi même) a décidé de se remettre à la peinture à l’huile et sur du figuratif.
Faisant le grand écart entre les techniques et les styles, il faut donc que je ménage mes futurs exégètes, c’est pourquoi je ne présenterai pas ces tableaux sur ce site ou alors dans la catégorie copinage.
« J’suis une bande de jeunes à moi tout seul » comme le chantait notre poète Renaud avant sa mort en direct chez Drucker.
Pourquoi cette envie de figuratif tout à coup ? C’est une petite manie qui me reprend presque tous les ans après mes vacances bretonnes. Une petite prolongation du plaisir marin, un petit coup de pinceau qui continue mes carnets rouges. Un défi technique aussi, une manière de me mesurer sur un terrain archi pratiqué par les peintres.
Bon je vais pas m’étendre sur mes motivations profondes et somme toute banales.
Bonne pêche…
Voilà, je vais présenter une dernière œuvre avant la période estivale. Je divague toujours sur le thème de l’eau et des vagues. Dans quelques semaines je vais ( si le temps le permet) me remettre à mon carnet rouge et dessiner un peu d’après nature. En attendant je vous laisse vous glisser dans votre berceau.
Avant d’aller m’y plonger dans quelques semaines , voilà le cinquième opus de la série Vague.
Acrylique sur panneau 40 X 80.
Les vagues engloutissent les marins et les larmes de leurs veuves…
Acrylique sur panneau 120 X 60
Voilà le deuxième tableau de l’année 2015. Il est encore un peu étrange mais ne mérite pas de commentaire. Le thème en est toujours l’eau. Je voulais lui donner le titre de léviathan mais cela fait référence à un monstre biblique. Mes poissons n’ont rien de monstrueux donc mon titre tombe à l’eau.
Faute de mieux je vais l’appeler poissons à moins que vous n’ayez une meilleur idée ?
Acrylique sur panneau 80X40
Bon voila ma première œuvre peinte en 2015, je ne peux pas dire que j’en suis fier car elle est par trop étrange.
Pour l’essentiel une mer agitée par une nuit de pleine lune, pourquoi pas. Les vagues se figent, le temps s’arrête l’eau liquide se transforme en pâte à modeler, une cargaison de bananes pas mûres ou pire empoisonnées à l’arsenic apparaît. Jusque là tout va bien, on peut toujours se dire que c’est l’effet du mal de mer, d’un trop bu de whisky en compagnie du capitaine Haddock ou de l’abus de substances hallucinogènes non remboursées par la sécurité sociale. On reste dans un univers connu bien que fortement Nawakien. Mais ces deux choses roses et étranges, c’est quoi ?
La sphère passe encore, elle est une constante dans ma peinture, une marque de reconnaissance, un ancrage dans mon monde, un symbole de ma plénitude, de ma connexion intime avec la matière. Un monde fini sans bord si parfait qu’il permet de tourner en rond à l’infini. (Ce que l’humain fait avec une certaine prédisposition il me semble)
Passons à la deuxième forme, cette goutte qui glisse sur l’océan sans s’y intégrer. Pourquoi ne se fond-elle pas dans l’océan ? Pourquoi ne fait elle pas vœu d’allégeance à la matière qui l’entoure ? Elle devrait s’engloutir dans ce néant liquide, retourner à sa source. Mais peut être a t-elle peur de troubler la couleur de cet océan car à la vérité ce rose quel affront pour le bleu et vert qui l’entourent !
Il me faut donc m’interroger sur cette utilisation du rose car dès le début ces deux éléments étaient roses et sont restés roses. Pour une plus grande harmonie ils auraient dû être bleu ou vert, à la rigueur pour briller ils auraient pu être jaune, orange ou même or.
Mais voilà ils sont restés roses cramoisis (même si sur la photo ils sont plus rouges que roses…) On en vient alors à la symbolique des couleurs, le vert c’est l’instabilité, tout ce qui bouge comme les feuilles dans le vent, les vagues qui s’agitent. C’est aussi un aspect négatif de l’âme humaine; la jalousie, l’infidélité, c’est la couleur des démons et des dragons. Le bleu est à contrario un symbole de la fidélité, de la chasteté, de la loyauté et de la foi. L’océan chahuté de nos pulsions est bien un mélange de tout cela. La mer exerce sur nous à la fois de la fascination et de l’amour, elle nous berce et nous calme mais en même temps elle nous effraie.
On en vient au rose, le rose lui est symbole de romantisme, de candeur, de pureté, d’amour courtois mais aussi d’érotisme et de sexe.
Et bien voilà, le nœud est défait, voilà deux âmes égarées dans le flot de la vie qui tournent l’une autour de l’autre dans un jeu de séduction. Une banale histoire de mœurs loin des étranges bananes bleues que l’on avait cru découvrir dans un premier temps.
Et bien comme promis voilà ma dernière œuvre 2014 qui continuait la série sur l’eau.
Acrylique sur panneau 50 X 100
Le deuxième opus de la série consacrée à l’eau.
H2O, la molécule magique, le solvant idéal, source de vie. Elle couvre 70 % de la planète, elle constitue 65 % de notre corps, elle est donc un peu de nous même.
Présente sous trois formes différentes : vapeur, liquide et solide, elle est un composant essentiel de nos paysages. Sa structure cristalline dans un flocon de neige peut prendre des formes tout à fait surprenantes et merveilleuses. Certains lui attribuent même une mémoire (théorie homéopathique) ce qui n'a jamais été démontré scientifiquement.
Cette eau peut paraître abondante mais en fait elle est sous sa forme douce assez rare et en danger à cause de nos pollutions diverses. Elle constitue donc un enjeu majeur pour l'humanité. Je vais lui rendre hommage dans la série de peintures que j'ai commencée et dont je vous présente le premier item.